Archive | Récits de coureurs

Récits des courses effectuées par les adhérents ou le groupe.

Mars 2016 Trail du Ventoux (84)

20160319_112610[1]20160320_072115[1]20160320_075105[1]20160319_073831[1]Ah qu’il était bon ce petit week-end au mont Ventoux……et sous le soleil Provençal………

Le samedi, nous jouons les touristes…..sous un soleil hummmmm ! Je vous dis pas….!

Visites de magnifiques villages Provençaux et du superbe site des « Ocres du Roussillon »

En fin d’ après midi, nous récupérons nos dossards puis faisons les courses pour notre pasta-party du soir, que nous dégusterons devant « France-Angleterre ».

Le dimanche, lever à 5h45 pour le p’tit déj, puis en route pour Bédoin départ du Trail.
Bonne ambiance et un bon plateau représentatif de l’élite.

8h, Marion et moi regardons  » les grands » qui se lancent à l’assaut du géant de Provence sur le 46 km.

La neige est présente sur la partie sommitale….

9h, départ groupé du 15 et du 26 km, Marion et moi partons juste derrière les élites.
Cela part très vite sous l’impulsion des coureurs du 15 km.
Le village, puis les amandiers, la forêt qui traverse la carrière d’ocre puis très vite nous rentrons dans le vif du sujet.
Une belle et longue montée offrant de somptueux paysages, un moment nous longerons une corniche sur laquelle il valait mieux ne pas se louper……
Le soleil est de plus plus caressant..il fait chaud et cela monte toujours jusqu’au km 9. Puis nous basculons dans une belle et longue descente roulante jusqu’au ravito du km 12.

Peu après ce ravito, séparation du 15 et du 26. Nous prendrons sur notre gauche un single…..très raide qui attaque nos mollets, mais le pire est à venir……
Au sommet de ce pic, une descente en forêt précédée d’une pancarte « danger descente très technique ralentir! »
Glups, en fait c’est un mur d’environ 400 m en virages serrés sur de la terre meuble….j’ai révisé le planter de postérieur!
Comme disait Oli, « c’est un sentier pour les chèvres pas pour les humains ! »En bas de cette partie technique, nous attaquons de nouveau une longue partie de grimpette ponctuée de combes à traverser, qui nous mène au km 19 des vues superbes, et une ambiance “tour de France” avec des spectateurs chaleureux qui nous motivent bien.

Le retour vers Bédoin se fait par une très longue descente plus technique et piégeuse (pierrier, parfois grottes et sentiers muletiers).

Cette dernière partie se fait bien ressentir les cuisseaux sont raides….histoire de les achever nous passons à 2 km de l’arrivée dans un regard d’eau pluviale et sur environ 50 m, où il fallait être quasi accroupi dur pour les quadris…

Enfin nous entendons la musique et l’arrivée se fait proche, l’organisateur nous a tout de même réservé un dernier coup de cul avec des rochers comme marches….puis l’allée d’un parc et la délivrance de l’arche.

Nous sommes donc tous finishers !

Sur le 46 km avec un peu plus de 2100 m de D+ parmi les 767 classés:

  • Oli  174 ème 5h47  (42 M1M), Vincent 240 ème en 6h01  139(SEM).

Sur le 26 km et 1290m de D+ parmei les 416 classés :

  • Philippe 125 ème en 3h15 (7 ème M2M), Marion 282 ème en 3h58 (26 SEF)

Un super parcours sur lequel nous avons pris beaucoup de plaisir, nous revenons avec des souvenirs plein la tête !

 

Février 2016 « Trail des villes royales »

Anne-Gaëlle, Laurent et moi, nous nous retrouvons dans le bus pour nous rendre au départ à la pièce d’eau des Suisses.
Sur place nous nous préparons tranquillement en attendant le départ au vent et sous un petit crachin histoire de se mettre dans l’ambiance….

9 h, le départ est donné nous faisons le tour de la pièce d’eau des Suisses direction Buc, les étangs de St Quentin, en gros cap sur Chateaufort.
A peine 2 km, et nous sommes déjà à l’arrêt dans un tout petit single….(une pensée pour Fred au passage )

Très vite nous comprendrons ce qui attend : de la boue, bien épaisse bien collante….que nous aurons sur presque la totalité du parcours….

Sur cette partie, des passages dans les champs avec un vent à décorner les bœufs…! glissades et pas fuyants assurés en raison de la terre plus que détrempée.

La 1ère partie se passe relativement bien, nous avons le droit à un ravito au km 22 sur le belvédère du château de la Madeleine vue magnifique et avec un soleil timide !

Pour la 2ème partie, descente vers Chevreuse par le sentier pavé (relativement glissant), puis les Vaux de Cernay en direction d’Auffargis.

Perso, c’est la partie que j’ai préféré, des petits singles en montées et en descentes dans les pinèdes. Toujours de la boue par contre les descentes étaient parfois difficiles à maitriser, les côtes parfois pas faciles à grimper tant nous glissions…..j’ai d’ailleurs vu bon nombre de coureurs rechercher une de leurs chaussures…la boue arrivait parfois aux chevilles.

A Auffargis, soit aux environs du km 40, un autre ravito beaucoup moins fourni que le précédent.
La dernière partie (celle que j’ai le moins aimé), m’a parue interminable. Une succession de lignes droites en sous bois, de chemins de champs sur 5 km avec vous savez quoi ? oui de la boue c’est bien vous suivez….!!

Km 45, les cuisses commencent à être dures, nous sortons alors des sous bois profonds pour suivre une longue route forestière bitumée quasi en ligne droite …..encore 6 km….(du moins on le croyait..).
km 46…47 48…les cuisses se font bien ressentir sur cette partie bitumée. Je fais alliance avec 3 coureurs (dont la 2ème féminine au scratch) pour nous motiver mutuellement.

Km 50…51 on approche …non en fait, c’est un peu plus long que prévu ! Le château est en vue encore un peu plus de 3 km, après un long faux plat montant, voici la dernière descente dernier effort…on y croit…ça y est finisher de mon premier trail long !

Le parcours faisait entre 54 et 55 km selon les gps (55 passés pour le mien) et un peu plus de 800 m de D+

Parmi les 418 finishers arrivés dans les délais impartis (8 h 00), un beau podium dans sa catégorie (3ème) pour Anne-Gaëlle qui termine 156è en 6h01, Laurent 239è en 6h29, et me concernant 72è en 5h33.

Pascal G le faisait également sous les couleurs des « dunes d’espoir ».

Voilà place maintenant à la récupération

Janvier 2016 « Les foulées du 8ème »

Bravo à Rémy pour son bon résultat aux foulées du 8ème.

le récit de sa course :

« J’ai essayé de porter au mieux les couleurs de l’usmv ce matin sur les Foulées du 8ème à Paris.
10km plus tard, le bilan est relativement satisfaisant : une 14ème place sur 1398 avec un chrono en 35’55 ».
Par contre j’ai appris à mes dépens que dans le 8ème.. ça grimpe, et que les pavés mouillés.. glissent!
Bref, un tour de quartier varié alternant petites rues et grands boulevards et une ambiance défiant
le mauvais temps font de ce 10km une course très sympa ».

Trail l’hivernale à Rambouillet Janvier 2016

5 de l'hivernale chemin 1départCe dimanche 24 Janvier 2016, nous étions 5 au départ des 24 km du trail “l’hivernale” aux étangs de Hollande (Rambouillet).

Un parcours vraiment sympa dans la forêt de Rambouillet, avec un dénivelé qui passait bien d’environ 400m de D+.

Jusque là pas de souci…en revanche question terrain humm….!! de la boue du début à la fin.

De beaux passages dans les pinèdes, de belles descentes sableuses et beaucoup de singles monotraces où il n’était pas facile de doubler.

Rodolphe et moi avons fait la course en binôme, il en était de même pour Doris et Rémy et Hervé, lui a fait route tout seul.

A l’arrivée, parmi les 512 survivants de “boue-land” :

Rodolphe 118e en 2h09
Philippe 119 e en 2h09
Rémy 420e en 2h48
Doris 421e en 2h48
Hervé 501 en 3h09

Pour l’anecdote le 1er gagne en 1h34 Vit moy 15,25…..ça laisse rêveur vu le terrain….

Philippe

Septembre 2015 10 km de la « Foulée Chesnaysienne »

20150920_113214Après la pluie de la semaine, quel plaisir de courir au soleil !

Nous étions 5 ce matin au départ de cette classique de début de saison, les 10 km de “La foulée Chesnaysienne”.

Une belle organisation, des bénévoles sympas, un beau parcours traversant l’arborétum de Chèvreloup, et passant par les grandes allées dans le parc du château de Versailles.

Le départ est donné par David Douillet qui est venu saluer les coureurs sur la ligne de départ, et plus particulièrement les 3 équipes de joëlettes de “Dunes d’espoir”.

Poignées de mains, photos puis un départ avancé de 2 ou 3 minutes pour les joëlettes, Pascal G et moi faisions équipe pour l’une d’elles.

Le peloton, nous rejoint un peu avant l’entrée de l’arborétum, et déjà nous voyons Valentin relativement bien placé et motivé.

Le parcours est assez roulant, et tout au long règne une très bonne ambiance.

Il fallait parcourir un tour de piste du stade du Chesnay, pour passer la ligne d’arrivée, avec 861 coureurs classés.

Valentin termine 23ème et 3ème cadet en 39’19” signant au passage son premier podium de la saison, Bernard O., 269ème en 49”35, Luc 742 ème en 1h05’ 12”.

Pascal et moi passons la ligne avec notre joëlette en 54’.

Course du « Cul d’enfer » 91 Mondeville Août 2015

Houlà..quelle chaleur !

Bernard O, Hervé et moi nous sommes retrouvés à Mondeville au trail du cul d’enfer pour 21 km et 400m de D+.

Nous y avons également croisé Pascal G avec les joëlettes des Dunes.

Sur le papier ok, mais sur le terrain, ben en fait, on a pris un coup de pied au cul….. d’enfer !

Départ englué en fin de peloton. Du coup un départ très cool à 8 km/h (pour une fois) et j’ai doublé Hervé au km 1,5 tout étonné de me voir arriver.

C’était un trail assez roulant (pour ceux qui pouvaient), avec 4 à 5 côtes dont 2 bien balèzes……..En revanche les portions dans les champs étaient suffocantes et interminables ! Et il y en avait pas mal (trop à mon gout)

La première grosse difficulté, une côte très pentue, donne place à une queue digne des péages sur L’A6……..Faut dire que pour basculer dans la descente il fallait passer entre 2 rochers où ne pouvait passer qu’un coureur à la fois…..

Puis un enchainement de sous-bois (comme j’aime pô) avec de nombreuses pierres, racines et détritus de bois. ainsi qu’une descente glissante et piégeuse.

Perso j’ai marché plus que sur d’autres courses, dans les gros raidillons, mais aussi après chaque ravito pour essayer de relancer cette machine qui chauffait.

D’ailleurs c’est la première fois que je voyais autant de coureurs qui marchaient.

Le final était quasi identique à celui des arcades de Milly, 2 à 3 km en faux plat et j’avais l’impression d’avoir un régulateur bloqué ! Très difficile de dépasser le 10 de moyenne

Voilà enfin cette ligne d’arrivée avec un temps de parcours de 2 h 19 (grrrr..)

Bernard O et Hervé arrivent également tout rouge respectivement en 2 h 29 et un peu moins de 3 h.

Il y avait du monde au ravito de fin de course….

Trail du vieux lavoir (Morainvilliers 78) Juin 2015

En ce premier jour d’été, 5 engagés sur le trail du vieux lavoir à Morainvilliers.

Kélig et Valentin sur le 10 km, et les 3 compères Michel, Hervé et moi sur le 21,5 km.

Notre course partant avant, nous n’avons pas pu voir le départ du 10…on s’est donc tous retrouvés à l’arrivée.

Bravo à Kélig qui souhaitait faire moins de 1 h 15, et qui termine en 1 h 07 pique-nique bien mérité ! Maintenant à quand le 20 km ?

Valentin, qui avait calculé les moyennes de l’an dernier boucle en 43’, 17ème au scratch.

Pour nous autres sur le 21,5 après un échauffement tranquilou, nous venons aux abords de la ligne de départ papoter un peu….Hervé et Michel me lâchent pour aller se placer en fond de grille en me disant :”devant c’est pô pour nous ».

Je me retrouve donc seul devant avec les “grands”….Un p’tit débrief rapide où une annonce de sécurité peu commune est faite :” attention, il y a au km 3,5 une buse agressive…….un garde chasse est sur la zone pour votre sécurité ….” Pour l’anecdote, perso je ne l’ai pas vu et tant mieux…

Corne de brume, départ rapide et comme parfois des idées loufoques me passent en tête, je me lance devant tout le monde à 16 km/h…..traversée du village en tête et un Viroflaysien
“leader virtuel” sur la photo au km 0,650…..Ouais je sais c’est c.. mais c’était mon petit plaisir !

En rentrant sur les chemins de champs, allure plus raisonnable pour assurer la fin de course.

Le parcours est sympa et identique à celui que nous avions fait en 2013, un champ de coquelicots par ci, des vergers par là puis ce fut les sous-bois, l’ensemble est assez roulant avec 400 m de D+ annoncés (mon GPS, lui en indique 532 m)

Ornières, pierres, racines et débris de bois trop présents par moment à mon gout. J’avais une pensée pour les chevilles de Marion !

Un peu avant le kilomètre 11, je me fais raccrocher par la première féminine qui passe devant dans un côte imposant une allure soutenue….je reste derrière et profite de son allure …oups ma femme va voir le CR!

Nous ferons route ensemble jusqu’au km 17. Je me sentais bien et j’ai décidé d’augmenter le rythme sur ces 4 derniers km (mais en faisant toujours gaffe aux chevilles).

Un dernier petit (mais costaud) raidillon, un enchainement de virages, l’arrivée sur la grande pelouse en 1 h 49 (temps pour moi identique à 2013).

Un bravo également à Michel qui finalement me talonnait presque en 1 h 58.

Et puis, un autre super bravo Hervé qui aligne 2 courses de plus de 20 bornes en 1 semaine et qui termine en 2 h 29.

Un petit ravito d’arrivée et le retour sur Viroflay !

Course des Princesses Versailles Juin 2015

Le 21 juin, Audrey s’alignait à la course des Princesse dans le Parc du Château de Versailles.

« Dans la bonne ambiance, pleins de jolies princesses étaient réunies pour courir dans les jardin du château. Le parcours consiste principalement à un tour du grand canal avec quelques contre allées. Plutôt roulant hormis les passages dans l’herbe et les pavés au départ et à l’arrivée.

Il y avait deux sas, et loin de la toute prétention je me suis mise dans celui de moins de 35minutes (en visant plutôt 40min). On se retrouve au final une petite quinzaine seulement dans ce sas donc ca m’a permis d’éviter la foule du départ et de devoir passer ma course a doubler. je finis les 8 km en 39 minutes et au final 39 eme/2913! filles »

Triathlon de Deauville Juin 2015

Marion et Vincent au  triathlon de Deauville.

Le récit de Marion :

« 12h30 : Entrée dans le parc à vélo, l’élasto minutieusement collé autour de la cheville toujours convalescente. Préparation des affaires tranquillou. Evidemment le stress monte, mais ça va le faire !
13h30 : Retour dans le parc à vélo pour les derniers préparatifs vestimentaires. Dernière vérification du réglage des lunettes : toutes neuves, mieux vaut tout vérifier et bien les régler… Clac ! L’élastique un peu trop tendu me pète dans les doigts au moment de les essayer. Le plastique n’a pas dû aimer le samedi dans la voiture surchauffée par le soleil…
« Bon, no problem, c’est pas grave, ça va le faire, tu as acheté deux kits de lunettes suédoises ! ».
Je monte donc le second élastique, pas très confiante de sa solidité, puis finis assez vite les préparatifs. Le timing est un peu bousculé par cette manip’ imprévue, je commence à me presser…

13h45 : Entrée…dans la combi.
Je commence par vider un demi-tube de Nok sur le col pour ménager mes coups de soleil. La taille est un peu juste, il est très important de remonter suffisamment les manches pour ne pas être gênée dans mes mouvements. Je tire dessus, j’y vais franco… Zzz ! Mon ongle fait deux magnifiques entailles sur le revêtement néoprène. Pourquoi les trucs les plus chers sont toujours les plus fragiles !
« Pas grave, ça va le faire pour nager… Mais fait un peu ch… quand même ! »
14h00 : L’heure du départ approche. Je file déposer mon sac d’affaires perso à la consigne et me rends à la plage… Nouvelle tuile : dans la précipitation, j’ai laissé la Ventoline dans le sac de consigne, pas de bouffée avant le départ pour éviter l’asthme à l’effort…
« Pas grave, après tout j’ai toujours fait sans, ça va sûrement le faire… »
14h10 : Derniers encouragements de Vincent, je rentre dans l’eau pour l’échauffement.
Le vent s’est levé, je découvre les vagues qui ont bien grandi depuis le matin. Elastique pas assez serré, l’eau s’infiltre au moindre choc. Sauf que si je serre trop, ça va péter…
« Pas grave, ça devrait pouvoir le faire… »

14h20 : Je me place dans le sas de départ. Sas débutants, même si je me débrouille en natation. Juste histoire d’être sûre ne pas prendre de coup sur les lunettes (pas très serrées, faut-il le rappeler…) une fois la course démarrée.
14h25 : Avec la chaleur, la buée envahit mes lunettes. Je les retire, ainsi que mes deux bonnets, pour les nettoyer.
14h29 : Générique de départ pour le sas experts. Je remets mon premier bonnet… Clac ! qui me pète dans les doigts !
« Il te reste toujours le bonnet officiel. Pas grave, ça v… » – NAN !!! TA GU… la p’tite voix !!! FAIS CH… C’EST TOUT !!!
14h31 : Bon… Générique de départ pour le sas intermédiaire… Je n’ai plus qu’un bonnet avec des lunettes mal serrées et plus rien par-dessus l’élastique…
« Il est possible qu’éventuellement, ça le fasse… » – Mouais, mieux, plus réaliste…

14h33 : Pulp Fiction ! C’est parti pour 1500m de natation en pleine mer ! Entrée dans l’eau, les vagues mettent tout de suite dans le bain. Il faut passer une petite série de rouleaux puis le reste n’est que creux et sommets de vagues tout au long du parcours en triangle et, comme la veille, à l’australienne, soit en 2 tours de 750m. Les lunettes semblent à peu près tenir et je ne m’en sors pas trop mal dans les vagues. Tout irait bien si je n’avais pas choisi le sas débutants : déjà pas évident de doubler les brasseurs dans une ligne d’eau, une horreur dans une foule de triathlon !! Je prends mon mal en patience, alternant crawl et brasse jusqu’à ce que le peloton s’étire. De toute façon, au point où j’en suis…
42mn tout de même pour avaler les 1500m dans les vagues. Je sors de l’eau pas vraiment cramée… mais bien débarrassée !
« Tu vois, finalement, ça l’a fait ! » – Tais-toi, tu m’énerves, si ça se trouve j’vais crever au vélo…

Après 4’24 de transition (gnagnagna, jté battu-eu !), je m’en vais tout sourire vers ma discipline fétiche du moment, la seule pour laquelle je m’entraine depuis un mois et demi, le vélo. Même boucle que pour le long, mais une seule fois.
La fameuse côte de St Laurent, aussi difficile et animée qu’annoncé, passe sans problème. La foule repère les nanas et le dossard nominatif me permet d’entendre plusieurs « Allez Marion ! » pendant l’ascension. Je double toute fière quelques cyclistes, ainsi que ceux qui ont mis pied à terre. Très beau parcours tout en relances. Je sens que je gagne des places, je prends mon pied à rouler, sous ce beau soleil, et la bonne humeur revient. Je lance quelques vannes dans le peloton et quelques encouragements aux collègues victimes de crevaison qui réparent patiemment leur monture. Après tout, on est tous dans la même galère !

Déjà 2h25 de course, retour au parc à vélo pour changer de chaussures. Comme pour tout le monde, le premier kilomètre est difficile. Les jambes doivent s’habituer au changement et retrouver les repères de course à pied. Sauf que… quand on n’a couru que 50km depuis un mois et demi, il n’y a plus de repère à retrouver. Je comprends assez vite que ce fameux kilomètre va durer… 10km, jusqu’à l’arrivée.
– Eh ! La p’tite voix ! Ca va le faire ? « Euh, là, c’est mal barré… »
Moral dans les chaussettes, donc. Dark Vador se réveille : je retrouve ma respiration sifflante…
– Alors comme ça, c’était pas grave pour la Vento ? « Rôô, ça va ! la méthode Coué, c’est pas garanti à 100% ! »

Les kilomètres passent. J’évite les ravitos de peur de ne jamais repartir. Je boucle le premier tour, le speaker d’arrivée m’encourage au passage. Ca fait du bien, mais ça ne suffit pas… Je suffoque à essayer de soulever mes jambes de plomb.
Soudain, j’entends devant moi : « Marion, ça va ? »
– Bof… j’arrive pas à respirer, j’crois que ça s’entend…
– Je suis en pleine bronchite. Même problème. Colle-toi derrière moi et accroche-toi ! Ca me motive de te savoir là, sinon je vais m’arrêter. Allez, on va la finir ensemble cette course, main dans la main !
Je courais avec ce triathlète depuis 2km. Nous avions manifestement le même rythme, d’où sa proposition. Il sera donc mon lièvre tout au long du second et dernier tour. Même à partir du 8ekm, où je paye cash mon boycott des ravitos en chopant une belle hypoglycémie. Les yeux rivés sur son logo bleu et rouge « Stade Français Triathlon », je mets le cerveau en veille, garde le peu de sucre qu’il me reste pour les jambes et, comme un robot, je suis mon lièvre jusqu’à l’arrivée.
Dernier virage, le tapis orange, enfin ! Nous sprintons ensemble pour finir comme prévu sur le podium main dans la main… puis nous effondrer sur les marches une fois la ligne franchie ! Beau moment de partage qui effacerait presque la souffrance précédente !

Après un ravito salvateur (mauvaise Kro mais bonnes pastèques !), je réalise tout juste que je viens de boucler mon premier triathlon M.
Temps final anecdotique de 3h25’. L’essentiel, compte tenu de mon entrainement, était de finir !
J’attends avec impatience le retour de la forme pour voir ce que peuvent donner les chronos. Et là, sûr, ça le fera !! 😉

Détail des temps et classements au scratch Femmes (105 arrivantes sur 897)
Final : 03h25’15 (55e/105)
Natation : 42’04 (59e tps)
Transition 1 : 04’24
Vélo : 1h38’23 (41e tps)
Transition 2 : 02’32
Course : 57’52 (69e tps) »

Le récit de Vincent :

« Le samedi j’ai réalisé le longue distance (1,9 km de natation, 82,7 km de vélo et un semi-marathon). Marion a fait le courte distance ou distance olympique (ça fait quand même plus classe, 1,5 km de natation, 40 km de vélo et 10 km de course à pied).

Samedi
7h15: La voiture est chargée. Les barres de céréales « maison » (merci Laurent cette recette est une tuerie) et le reste du matos est fin prêt. En avant pour 2h de route vers Deauville.

12h00 : Le dossard est récupéré et le vélo est bien rangé dans son box. Il reste 30 min avant le départ, j’enfile la combinaison et je vais faire quelques mouvements de crawl pour dérouiller la machine. 12h25, c’est l’heure de se placer pour le départ. Malheureusement, mon arrivée tardive ne me permet pas de me mettre dans le premier sas des bons nageur. Tant pis, je partirais une minute plus tard avec les intermédiaires.

12h30: Le départ est donné au son de Pulp Fiction. Et c’est parti pour 2 boucles de natation de 950 m chacune (avec une sortie sur la plage entre les 2) avec un gros mur de vagues à franchir et un fort courant latéral qui m’envoie 80 m trop à gauche sur les 2 tours. Tant pis, après 32 min d’effort, je sors de l’eau un peu cramé.
Maintenant, j’attaque ma portion préférée: la transition. 5 minutes plus tard je démarre en vélo (j’ai juste mis 3 minutes de plus que le premier à me changer).

Le parcours vélo consiste en 2 boucles de 41 km avec 3 grosses bosses à gravir dont la fameuse côte de Saint Laurent. Lors des 2 ascensions de cette montée à 15%, on se croît cycliste du tour de France dans l’Alpe d’Huez en traversant la foule qui fait un max de bruit. Sinon, le parcours vélo se passe comme d’habitude pour moi. Je me fais doublé par des files de vélo (si on peut appeler cela des vélo) qui profitent bien de leur matériel.

Après 3h25 d’effort arrive la libération, j’attaque la course à pied. Et, là c’est l’inverse du vélo. C’est moi qui double des files continues de personnes pour remonter le classement au fil des 4 tours de circuit taillé sur le front de mer de Deauville où la file est en grand nombre. Après 4h53m30s je suis finisher du tri de Deauville. Je peux maintenant profiter de ma bière (malheureusement une kro) et récupérer mon tee-shirt finisher. Après mon dernier abandon au Lozere trail, la confiance est revenue.

Marion vous donnera certainement ses impressions sur son tri du dimanche.

PS : Voici les résultats détaillés:

Global : 109ème sur 851 arrivants en 4h53m30s

Natation (1,9km) : 44ème temps en 32m09s

1ère transition :environ 700ème temps en 5min37s

Vélo (82,7 km) : 306ème temps en 2h43m28s

2ème transition : c’est mieux : 3m08s

Semi-marathon : 20ème temps en 1h29m07s »

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Le castor Fou (Vauhallan 91) Juin 2015

Il faisait très chaud ce 13 Juin au soir pour cette course comme le souligne Fanfan ! :

« Il a fait chaud … Il a fait dur … Il a fait mal !
J’ai bifurqué et j’ai fait le 12 … Ben oui un p’tit coup de mou : plus de jambes et le trail de Lozère trop proche encore.
Tout en relance, il reste très casse-pattes.
Hormis tout ca : belle organisation 🙂 j’ai eu une pensée émue pour le mec qui l’organise et l’anime depuis au moins 10 ans.
J’avais jms fait le 12 … Pour moi trop de route pour un Trail.
Mais bien très très bien 🙂 »

Désolé du coup je ne vois pas ton classement…Et pour  nos autres engagés :

Sur le 12 km :  Benoit 153 è en  1 h 13, Dominique 205 è en 1 h 16

Sur le 25 km : Christophe 257 è en 2 h 56 et Hervé 420 è en 3 h 50

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